Formations 2023 : l’appel à manifestation d’intérêt est ouvert !
Comme chaque année, nous proposerons au printemps 2023, aux alentours de mi-mai à mi-juin, des sessions de formation aux protocoles Propage et/ou Florilèges. Ces formations se dérouleront sur site et seront à l'attention des gestionnaires d'espaces verts et agents des collectivités pour aider à la mise en place de ces programmes.
Pour cela, nous proposons une demi-journée ou une journée complète selon la demande (nombre de personnes à former, besoins en termes de mise en pratique, etc.). Cette année, nous souhaitons adapter autant que possible le contenu des formations à vos besoins, en privilégiant la mise en situation des protocoles et l’accompagnement de terrain.
Ces formations sont gratuites et sont conditionnées par le défraiement de notre déplacement (transports, repas et éventuelle nuitée), la mise à disposition d'une salle avec connexion internet et d'un espace vert ou d'un site dédié.Si vous êtes intéressés pour accueillir une formation dans votre collectivité, nous vous invitons à remplir ce formulaire. Les inscriptions seront closes à la mi-février.
N’hésitez pas à vous inscrire ; ces formations gratuites sont un moyen efficace de vous lancer et de vous motiver à participer ! Nous répondrons au maximum de demandes possible et nous reviendrons par la suite vers les collectivités sélectionnées pour organiser le planning de formation.
13/12/2022
Plateforme web : de nouvelles fonctionnalités sont en ligne !
Depuis le début de semaine, de nombreuses modifications de la plateforme web ont été mises en ligne.
La saisie des données a notamment été revue pour être plus fluide et rapide. Ainsi, en fin de saisie, vous pourrez revenir directement sur le même espace vert ou sur le même transect sans saisir à nouveau toutes les informations n’ayant pas changé.
Vous aurez également la possibilité de saisir directement le code habitat si vous le connaissez. Vous pourrez découvrir d’autres petits changements au fur et à mesure de votre saisie, comme le fait de ne plus avoir à remplir les informations concernant le pâturage s’il n’y en a pas sur votre espace vert.
Vous pourrez découvrir d’autres évolutions au fur et à mesure de votre utilisation, par exemple la possibilité de supprimer des données.
Prochainement, vous découvrirez une nouvelle version de tableau de bord, dans laquelle vous pourrez appliquer des filtres pour visualiser les données qui vous intéressent et surtout exporter directement vos données.
Nous attendons vos retours d’utilisation avec intérêt afin de continuer à améliorer les fonctionnalités et l’expérience utilisateur de la plateforme ! Pour nous en faire part, écrivez-nous à propage@noe.org ou florileges-prairies@mnhn.fr.
En début d’année prochaine sera organisé un webinaire afin de vous présenter ces évolutions en détails et d’échanger sur vos premiers retours ; nous reviendrons vers vous pour vous en dire plus !
09/12/2022
Rencontres nationales Florilèges et Propage : il est encore temps de vous inscrire !
Le programme final des Rencontres nationales Florilèges et Propage est disponible !
Cet événement aura lieu le jeudi 1er décembre au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris, à partir de 9h30 jusqu’à 17h.
C’est une journée qui s’annonce riche avec des échanges importants pour la vie des programmes et de leur l’évolution !
La matinée sera tournée vers des interventions en plénières avec des présentations de résultats nationaux, de travaux de recherche en cours, de retours d’expérience, etc. L’après-midi tournera autour de deux sessions d’ateliers en petits groupes au choix dans trois thématiques : indicateurs, mobilisation et plateforme web.
Si vous êtes intéressés, il reste quelques places pour cette journée, aussi n’hésitez pas à vous inscrire via ce formulaire.
Nous espérons vous y voir nombreux !
26/09/2022
Rencontres nationales Propage et Florilèges !
Nous avons le plaisir de vous inviter aux Rencontres nationales Florilèges et Propage. Cette journée de rassemblement aura lieu le jeudi 1er décembre au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris.
Le programme est en cours d’élaboration mais nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que la journée s’organisera en deux temps :
Une matinée avec des interventions en plénières : présentation de résultats nationaux, de travaux de recherche en cours, de retours d’expérience, etc.
Une après-midi autour de deux sessions d’ateliers en petits groupes au choix dans trois thématiques :
- Indicateurs : réflexion autour de vos besoins en termes d’indicateurs et d’éléments d’interprétation.
- Mobilisation : comment mobiliser et créer une dynamique à différentes échelles (locale, métropolitaine, départementale, régionale…).
- Site internet : quels retours d’utilisateurs après deux saisons, quelles améliorations pour la suite.
Nous vous proposons de donner votre préférence pour les ateliers auxquels vous souhaiteriez participer. Nous ferons en sorte de satisfaire le plus de participants possible, tout en répondant à une contrainte d’équilibre entre les trois ateliers afin que les échanges soient les plus aisés et les plus riches possibles.
Côté logistique, l’accueil aura lieu à partir de 9h30, pour un début des conférences à 10h ; la journée se terminera au plus tard à 17h. Le repas du midi sera pris en charge par le Muséum national d’Histoire naturelle pour tous les participants.
N’hésitez pas à diffuser cet événement dans votre réseau ! Toutes les personnes mettant en place ou étant intéressées par les protocoles Florilèges et Propage sont les bienvenues !
26/04/2022
Bilan 2021 et webinaire de lancement de la nouvelle saison
Découvrez le bilan 2021 du Propage : vous y trouverez les chiffres de participation 2021, des informations sur les papillons observés, les actualités de la recherche et du programme, etc. N’hésitez pas à le diffuser dans vos réseaux !
Pour démarrer la nouvelle saison qui approche à grand pas, nous vous proposons un temps d’échange en visio le 17 mai de 9h30 à 11h. L’objectif sera de faire un rappel sur le protocole et le Propage en général mais surtout de répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser. Nous vous enverrons un lien pour la visio quelques jours en amont. N’hésitez pas à diffuser l’information largement !
Et pour ceux qui auraient la chance de pouvoir se déplacer, nous proposons une session de formation en présentiel sur le Propage et sur Florilèges le 16 mai de 9h à 13h au Muséum national d’Histoire naturelle (Paris, 5e arrondissement). Si vous êtes intéressés pour y participer, contactez-nous à propage@noe.org ou florileges-prairies@mnhn.fr.
22/02/2022
Formations 2022 : Manifestez votre intérêt !
Tout comme l’année dernière, les équipes Florilèges Prairies et Propage proposent ce printemps des formations à la mise en place de ces programmes.
Les formations que nous proposons se dérouleront sur site et seront à l'attention des gestionnaires d'espaces verts et agents des collectivités pour aider à la mise en place de ces programmes. Pour cela, nous proposons une demi-journée en mai ou juin pour les 2 programmes pour présenter ces suivis, leurs objectifs, les 1ers résultats lors d'un temps en salle, puis présenter la mise en place du protocole et les outils d'aide à la détermination des espèces lors d'un temps dans un espace vert. Ces formations sont gratuites et sont conditionnées par le défraiement de notre déplacement et du déjeuner, la mise à disposition d'une salle avec connexion internet et d'un espace vert ou d'un site dédié.
En cas de demandes trop nombreuses, nous privilégierons les structures n’ayant pas bénéficié de la formation en 2021 et nous essayerons de mutualiser autant que possible pour maximiser le nombre de personnes et de structures formées. Nous reprendrons contact avec vous courant mars.
14/02/2022
Nouvelle ressource : le tutoriel de saisie des données
Afin de vous accompagner au mieux dans la prise en main de la nouvelle interface de saisie des données Propage et Florilèges, nous avons créé un tutoriel pour chacun des programmes. Vous y retrouverez toutes les étapes à suivre, de la création d'un compte à l'envoi de vos données. N'hésitez pas à vous y référer en cas de blocage lors de votre saisie !
Nous restons à votre disposition pour toute remarque, que ce soit sur les tutoriels ou sur le processus de saisie en lui-même. N'hésitez pas également à nous contacter (contact en bas de cette page) si le tutoriel ne résout pas votre problème, en faisant référence à l'étape bloquante.
Cimetières, friches, parcs : où se niche la biodiversité en ville ?
On parle beaucoup d’espaces, de trames ou de corridors « verts ». Ce qualificatif chromatique désigne en réalité des lieux aussi divers que les grands parcs ornementaux, les cimetières plus ou moins minéralisés, les friches anarchiques… Or comme le montre une étude publiée dans la revue Naturae, ces espaces végétalisés ne sont pas identiques sur le plan de la biodiversité qu’ils renferment. Et au sein d’un même espace vert, le mode de gestion est lui aussi déterminant.
PAPILLONS ET… TOILE D’ARAIGNÉES
L'expérience s’est déroulée dans la métropole grenobloise entre 2014 et 2015. Son vaste maillage d’espaces verts, la gestion différenciée dans la ville de Grenoble en vigueur depuis le début des années 2000 et l’arrêt des traitements chimiques sur de nombreux sites en font un terrain d’étude idéal pour la recherche en écologie.
Les chercheurs ont donc voulu comparer la biodiversité dans trois types de milieux : les friches, les cimetières et les pacs ou jardins publics. Ils se sont appuyés sur des suivis participatifs effectués par les jardiniers du service des espaces verts de la Ville de Grenoble : le PROPAGE pour les papillons de jour - suivi coordonné par Vigie-Nature et l'association Noé -, et un protocole « toile d’araignées », conçu pour l’occasion.
Papillons et araignées font partie de ces groupes d’invertébrés très répandus, bien connus, et potentiellement de bons indicateurs de biodiversité. D'où l'omniprésence des protocles "papillons" dans les sciences particpiatives - il en a quatre à Vigie-Nature ! En revanche les suivis araignées demeurent plus rares. Pourquoi ? « Il s’agit d’un groupe compliqué, avec beaucoup d’espèces difficilement repérables et identifiables, mais aussi (et surtout !) parce que ce sont des animaux à mauvaise réputation (à tort !), pour lesquels il serait sans doute difficile de mobiliser de nombreux volontaires », explique Benoît Fontaine, chercheur et coordinateur de programmes à Vigie-Nature.
Relevé PROPAGE à Grenoble. Simoens
LA FRICHE C’EST CHIC
Au cours de 359 relevés PROPAGE étalés sur sept communes de l’agglomération, 29 espèces ou groupes d’espèces de papillons furent identifiés, tous milieux confondus. Mais c’est dans les friches urbaines que les suivis affichent les plus gros scores. L’abondance et la richesse des papillons dépassent nettement celles des cimetières, des parcs et jardins.
Les friches ? Elles correspondent à d’anciens sites industriels, de services ou résidentiels désormais vacants, délaissés, et colonisés par une végétation spontanée. Souvent qualifiées de « territoire refuge à la biodiversité », elles confirment ainsi leur haute valeur écologique à l’échelle de l’agglomération. « Cela peut être expliqué par la végétation présente – d’une part, des herbacées non fauchées permettant le cycle complet de certains papillons; d’autre part, une plus forte proportion d’arbustes (en moyenne: 16 % pour les friches, contre 6 % pour les parcs et 3 % pour les cimetières), source de nourriture pour les Papillons – mais également par la quasi absence d’usage, donc de dérangement » expliquent les auteurs.
Les cimetières, à forte densité minérale, et les parcs, très fréquentés, se montrent de fait moins hospitaliers pour nos insectes.
GESTION ET DIVERSITÉ DES ESPACES
Il ne faudrait cependant pas enterrer les cimetières trop vite. Ni les parcs et jardins. En zoomant sur la ville de Grenoble, si l’on regarde les chiffres en fonction du mode de gestion appliqué, les cartes sont rebattues. Le parc semi-naturel de la Bastille, en bordure de ville, fait figure de hotspot de biodiversité. Plus étonnant, certains cimetières et espaces verts peuvent accueillir une biodiversité foisonnante. Parfois équivalente à celles des friches. Leur secret ? Une gestion sans produits phytosanitaires, extensive, douce – des fauches plus espacées notamment – qui favorise le couvert herbacé dont les papillons dépendent pour pondre et se nourrir. Le mode de gestion s’avère déterminant, quel que soit le lieu.
De plus, chacun des espaces verts renferme une biodiversité spécifique. « Le Brun des pélargoniums, les Mégères et la Belle-Dame sont les espèces les plus nettement associées aux cimetières, où ils trouvent respectivement le pélargonium sur les tombes fleuries, des sols nus pour se réchauffer et des chardons sur les tombes abandonnées » commentent les scientifiques. Les Héspérides orange, Hespérides tachetées et Procris, quant à elles trouvent dans les friches les milieux herbeux et ronciers dont elles dépendent. Enfin, dans les parcs, les relevés PROPAGE témoignent d’une surreprésentation de Myrtil, Tircis et Moirés, inféodés aux lisières de forêts, prairies et pelouses.
Localisation des sites observés. La combinaison des lettres correspond à la description des sites : par exemple, ECHCIM signifie cimetières dans la commune d’Echirolles. Sites : CIM, cimetières ; FRI, friches urbaines ; PAR, parcs ou jardins urbains. Communes : ECH, Echirolles ; EYB, Eybens ; GRE, Grenoble ; LT, La Tronche ; SEY, Seyssinet + Fontaine ; SMH, St-Martin-d’Hères ; SMV, St-Martin-le-Vinoux + St-Egrève. Source : OpenstreetMap. Réalisé sous Qgis.
Et les araignées dans tout ça ? Si le suivi des toiles n’a guère permis de mettre en évidence les différences entre milieux et modes de gestion, il révèle la singularité de chaque habitat. L’Épeire concombre, l’Ullobore pâle et la Zygielle des fenêtres (caractéristique des zones urbaines) sont les espèces les plus étroitement associées aux cimetières. La Mangore petite bouteille et l’Argiope frelon s’observent dans les friches et la Diodie tête de mort plutôt dans les parcs.
Ces résultats grenoblois nous enseignent plusieurs choses. D’une part, la nécessité de maintenir les friches urbaines, malgré leur caractère éphémère – l’artificialisation des sols les condamne - et leurs surfaces limitées. Dans les villes où ont eu lieu les relevés, les espaces verts représentent 448,23 ha, les cimetières 30,60 ha et les friches environ 18,35 ha. Or grâce à la gestion différenciée une biodiversité riche et abondante peut subsister dans des habitats variés. Autant de pistes d’actions concrètes en faveur d’une meilleure intégration de la biodiversité en ville.